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Les Chroniques d'Olivier Nottale

On y arrive, nous y voilà presque à la Coupe du monde au Qatar

today31/10/2022

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    On y arrive, nous y voilà presque à la Coupe du monde au Qatar Divergence


L’attribution du Mondial de football au petit pays du Golfe porte tous les symptômes d’un football malade de ses dérives.nC’est ce qu’écrit JÉRÔME LATTA dans un long article évènement paru dans la revue, que je ne vous présente plus, Politis daté du 20 octobre.nStupeur dans la salle du parc des expositions de Zurich, le 2 décembre 2010. Sur la scène, le président de la Fifa, Sepp Blatter, sourire crispé, vient de décacheter l’enveloppe contenant le nom du pays désigné pour organiser la 22e édition de la Coupe du monde masculine de football, en 2022.nÀ la surprise générale, le carton porte le nom du Qatar nSepp Blatter, favorable à la candidature nord-américaine, a vu le coup venir, mais n’a pas réussi à le parer. Il voit désormais venir les ennuis. nLe sacre du Qatar précipite la Fifa dans une tourmente judiciaire et une profonde crise institutionnelle. nAu point qu’à quelques semaines du coup d’envoi du tournoi, son triomphe de décembre 2010 a pris les traits d’une défaite, à la fois pour lui et pour un modèle de Coupe du monde devenu insoutenable.nLa « grande fête du football mondial » tourne à un sinistre carnaval, qui couronne plusieurs décennies de dérives du ballon rond et de ses institutions.n nSi un boycott par les États ou les fédérations nationales n’a jamais été sérieusement envisagé, une médiatisation largement critique et une désaffection significative de la part des spectateurs et téléspectateurs pourraient siffler la fin de la partie pour un modèle discrédité.nComment la Fifa a-t-elle pu attribuer le deuxième plus grand événement sportif mondial à un micro-État sans tradition footballistique, qui comptait alors 2 millions -d’habitants, dont seulement 250 000 à 300 000 nationaux ?n« Les Qataris ont acheté le Mondial. » Jérôme Valcke, alors secrétaire général de la Fifa, arguera plus tard qu’il désignait, dans ce mail adressé à un responsable de la Fifa en 2011, les moyens financiers mobilisés par l’émirat, pas des faits de corruption.nLes présomptions sont lourdes. Le Qatari Mohamed Bin Hammam, cheville ouvrière de la candidature et vice-président de la Fifa, est banni à vie de celle-ci en 2011 après avoir tenté d’acheter des voix pour s’en faire élire président. En 2015, la justice suisse identifie « plus de 120 transactions financières suspectes » dans le cadre de cette attribution.nUne ancienne employée du comité de candidature affirme que des dignitaires qataris ont proposé, en janvier 2010, 1,5 million de dollars à trois membres africains du comité exécutif de la Fifa. Dans un acte d’accusation de mars 2020, un procureur fédéral de New York assure que trois membres votants ont « reçu des pots-de-vin en échange de leur voix en faveur du Qatar ». La liste n’est pas exhaustive.nEn France, après trois ans d’enquête, le parquet national financier (PNF) ouvre en 2019 une information judiciaire pour « corruption active et passive ». Il s’intéresse à un déjeuner à l’Élysée qui a réuni, le 23 novembre 2010 – neuf jours avant le vote –, Michel Platini, alors président de l’UEFA (le gouvernement européen du football) et vice-président de la Fifa, le président de la République Nicolas Sarkozy et Tamim ben Hamad Al-Thani, futur émir du Qatar.nLes magistrats instructeurs du parquet national financier soupçonnen…nnnnn(à suivre…) lundi 31 octobre 2022 – 10h20 / 17h05nnnO.Nottalen« 


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