Collections et collectionneurs de vases grecs en Europe (XVIIe-XIXe siècles) : Une histoire plurielle Divergence
Qu’il soit considéré comme « un trésor de dessins » ou un « élégante curiosité », le vase grec est addictif car il répond aux préoccupations à la fois d’esthètes avertis, d’artistes et d’érudits acharnés.nDans les premières collections d’antiques, on ne trouve pas ou très peu trace de vases peints, quand les fragments de sculptures sont ardemment convoités. Si quelques grands noms surgissent, te Laurent de Médicis qui aurait eu en sa possession quelques céramiques, il est impossible aujourd’hui d’en préciser la nature Il faut attendre le XVIIe et surtout le XVIIIe siècle pour que le mouvement s’accélère jusqu’à provoquer au XIXe siècle la ruine du Marquis de Campana qui détournait les fonds du Mont-de-Piété de Rome pour assouvir sa passion. Les étagères de nos musées sont remplies de ces vases, arrachés à leur contexte archéologique mais révélateurs de l’histoire tumultueuse d’hommes passionnés et de destins peu ordinaires.nnnCécile Jubier-Galinier, Maître de conférences en histoire de l’art et archéologie grecque, Université de Perpignan Via Domitia, CRESEM EA 7397, vous propose cette conférence mercredi 6 juin 2018 – 18h30, auditorium du Musée Fabre de Montpellier.nnnnDiffusion sur Divergence Fm, jeudi 7 juin 2018 – 20h00nRediffusion dimanche 10 juin 2018 – 14h00nn »