Pierre STÉPANOFF - L’Olympe à l’âge classique : entre croyance et rêverie Divergence
Bien que n’ayant jamais totalement disparu de l’imaginaire du Moyen-Âge, le regain d’intérêt à partir de la Renaissance pour les mythes de l’Antiquité place les dieux gréco-romains au cœur des productions artistiques, et ce jusqu’au XVIIIe siècle. nnS’il n’est guère possible de parler d’une véritable foi dans ces divinités, du fait du contexte chrétien très prégnant du XVe au XVIIIe siècle, le rôle conféré par les artistes aux dieux de l’Antiquité n’est pourtant jamais purement décoratif. L’écart entre l’approche d’un Nicolas Poussin (1594-1665), soucieux de construire une morale à partir des mythes anciens, et celle d’un François Boucher (1703- 1770), utilisant les dieux de l’Olympe comme autant de prétextes pour figurer des sujets licencieux, suffit à évoquer l’ambiguïté et le caractère extrêmement changeant de la « croyance » que les artistes avaient à l’égard des dieux antiques. L’objet de cette conférence sera de tracer les linéaments de cette évolution de l’imaginaire artistique.nnPierre STÉPANOFF est conservateur du patrimoine Musée Fabre Montpellier Méditerranée Métropole.nnEnregristré à l’Auditorium de Musée Fabre le Mercredi 17 mai – 18h30nnDiffusion : Jeudi 18 mai – 19h30nRediffusion : Dimanche 21 mai – 14h00