Victor Young, Hollywood classical Divergence
Victor Young, né en 1900, et mort à seulement 56 ans, aura été l’un des archétypes de l’âge d’or de la musique de film hollywoodienne des années 40 à 60, composant des dizaines de partitions à un rythme soutenu, mais n’obtenant la reconnaissance suprême de ses pairs, à savoir l’oscar de la meilleure musique de film, qu’à titre posthume, en 1957 donc, pour la partition de la superproduction Le tour du monde en 80 jours ».nnBien que né aux Etats-Unis, il fait, de par la volonté de ses parents, ses études musicales à Varsovie, et débute une carrière de violoniste, avant de s’orienter très rapidement vers les arrangements, les chansons, notament pour Bing Crosby, Tommy Dorsey, bien d’autres. C’est tout naturellement que, de Broadway, il passe à Hollywood, signant sa première partition pour le cinéma en 1937.nnDès lors, et en moins de 20 ans donc, il composera pour tous les genres, avec à la clé… 22 nominations aux oscars ! Parmi son abondante discographie, on a choisi : « Pour qui sonne le glas », Bergman/Cooper dans une adaptation d’Hemingway, mais aussi « Samson et Dalila », avec Hedy Lamarr et le viril mais bien oublié Victor Mature, et l’hommage fordien à ses racines irlandaises, le merveilleux « Homme tranquille ». Et aussi, indispensable, chef-d’oeuvre des chef-d’oeuvres, la ballade nostalgique composée pour « Johnny Guitar » (Nicholas Ray), interprétée par Joan Crawford elle-même.nnnnDiffusion mercredi 31 octobre 2018 – 18h30nRediffusion jeudi 1 novembre 2018 – 12h30nnnAnimation Y.DesrichardnRéalisation B.Bertrand«