L’environnement alimentaire des étudiants

Cette semaine dans A l’UM la science Angélique Rodhain et Karine Garcia, chercheuses au laboratoire Montpellier recherche en management (MRM) nous parlent de l’environnement alimentaire des étudiants. Notre reportage nous emmène visiter la plateforme de pile à combustible et électrolyse de l’ICGM en compagnie de Sara Cavaliere. Enfin Marie Pequignot directrice de la plateforme Genopolys présente la Nuit méditerranéenne des chercheuses.

Selon la dernière enquête de la Fage le premier syndicat étudiant, 20% des étudiants ne mangeraient pas à leur faim et sauteraient en moyenne 3,5 repas par semaine. 34 % d’entre eux estiment avoir une alimentation déséquilibrée marquée par la consommation de produits gras et sucrés, leur tranche d’âge est d’ailleurs la plus concernée par la hausse de l’obésité. Une précarité alimentaire que le Covid avait révélée aux yeux du grand public, motivant le développement de dispositif tels que les repas à 1 euro du Crous, pérennisé depuis pour les étudiants boursiers uniquement. Et pourtant cette précarité n’est pas nouvelle.
En préparant ce sujet me sont remontés les souvenir de mes années étudiantes, des trajets en tramway jusqu’au Leader price de la Paillade qui était à l’époque le seul supermarché lowcoast accessible, et celui de cette étudiante en photo dont le travail consistait à immortaliser le contenu des frigos des étudiants. Au fil de ses clichés on passait du frigo d’Alice dont l’écho révélait une alimentation exclusivement composée de spaghettis et d’huile d’olive, aux relents avariés qui s’échappaient de celui d’Ivan adeptes de la récup dans les poubelles des supermarché au prix d’une petite intox trimestrielle. En passant par Caroline et ses jus de légumes bio achetés au prix fort à la Biocoop du centre-ville, sans oublier Yann, étudiant brillant et toujours pressé enchaînant les plats préparés ou les sandwiches achetés au gré de ses déplacements.
Autant de profils réels et dont les prénoms n’ont pas été changés et qui malgré les 20 années écoulées ne sont pas si éloignés de ce qu’on peut lire dans l’étude de nos invitées.
Angélique Rodhain et Karine Garcia sont toutes les deux chercheuses en marketing à Montpellier recherche en management. Elles ont publié dans la revue Recherche et applications en marketing en juillet dernier un article intitulé L’accessibilité alimentaire : une approche par l’expérience vécue des étudiants décohabitants.

En deuxième partie d’émission nous retournons charger nos batteries au pôle chimie Balard avec Sara Cavaliere qui nous fait visiter la plateforme de pile à combustible et électrolyse de l’ICGM. Ici on convertit et on stocke de l’énergie via l’hydrogène. Ces piles à combustible équipent déjà certaines voitures, et pourraient pourquoi pas s’étendre à d’autres secteurs de la mobilité comme le transport aérien, avec peut-être bientôt des avions qui pourraient bénéficier de cette énergie décarbonée.

Enfin Marie Péquignot, directrice opérationnelle de la plateforme Genopolys, présente la Nuit méditerranéenne des chercheuses qui se déroulera le vendredi 27 de 16h30 à 22H30 au lycée Joffre.

 

Diffusion mercredi 25 septembre 2024 – 18h00

Rediffusion jeudi 26 septembre 2024 – 12h00

 

Animation L.Lecherbonnier / A.Periault

Réalisation T.Chevalier

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