Le Fantôme de l'Opéra maos
C’est un documentaire un reportage sur l’Opéra de Paris, son l’architecture et l’œuvre de son architecte, Charles Garnier, qui m’a incité à me plonger il y a peu dans un roman du début du XXe siècle qui a fortement contribué à la légende de l’Opéra de Paris. Il s’agit bien sûr du Fantôme de l’Opéra, publié en 1910 par Gaston Leroux, qui avait déjà créé le détective Rouletabille (Le Mystère de la chambre jaune, 1907 – Le Parfum de la dame en noir, 1908).
Un récit qui flirte avec le fantastique, quelque part entre le monde d’Edgar Poe et celui du Fantomas de Pierre Souvestre et Marcel Allain (publié en 1911). Le roman connut un grand succès et fut souvent adapté pour la scène (en 1986 The Phantom of the Opera, comédie musicale d’Andrew Lloyd Weber, créateur aussi, entre autres, de Cats) ou pour l’écran (Phantom of the Paradise de Brian de Palma en 1974).
Gaston Leroux y raconte l’emprise d’un personnage effrayant qui vit caché dans les sous-sols de l’Opéra sur une jeune soprano à l’art incomparable, Christine Daaé. Malgré l’amour grandissant qui la lie au jeune Raoul de Chagny, Erik, le fantôme de l’Opéra sera à la fois son soupirant, son mentor et son maître, à tous les sens du terme… jusqu’au dénouement !
C’est à l’occasion d’un concert où elle remplace une cantatrice en vogue qu’elle surprend et séduit complètement le public parisien. Un concert dont l’auteur nous donne le programme précis au deuxième chapitre du roman. C’est à ce concert « imaginaire » que Méllmélomane vous invite aujourd’hui.
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