LA DURABILITE AU MENU DES CANTINES Divergence
Bonjour et bienvenus à tous dans A LUM la science, l’émission qui vous branche chaque semaine sur l’actualité des laboratoires de l’Université de Montpellier et de ses partenaires.nnSaviez-vous que la cantine scolaire est une invention française ? C’est en 1844 qu’Emile Depasse, maire de Lannion, sollicite les bourgeois de sa ville pour financer un service de restauration dans le bureau de charité qui accueille chaque jour 150 enfants pauvres de la ville. Une initiative qui se généralise en 1880 avec les lois Ferry rendant l’instruction obligatoire.nnnIl faut attendre 1951 pour que la qualité nutritionnelle à la cantine fasse l’objet d’une réflexion et c’est l’UNESCO la première qui demandera à ce que les repas soient « composés de manière à favoriser la croissance et le développement psychologique de l’enfant ». Dans l’éducation nationale les premières circulaires apparaissent au début des années 70 mais c’est en 1999 que se dessinent les grandes lignes pour la structuration et l’élaboration des repas.nnnEn 2001, le Ministère de la santé lance le Programme National Nutrition Santé (PNNS) considérant la restauration scolaire comme un moyen d’éducation nutritionnelle. Il faut encore attendre 2011 pour que le grammage en sucre dans une portion alimentaire fasse l’objet de recommandation.nnnEnjeu de santé, l’alimentation devient ces dernières années, avec la crise écologique, un enjeu de durabilité avec notamment une plus grande part accordée au bio et au local au menu des cantines.nnnMais comment aller plus loin ? Nicole Darmon est chercheuse en nutrition à l’INRAE. Elle a participé à une étude pour améliorer la durabilité des repas scolaire en France et nous livre quelques pistes intéressantes.nnnnnDiffusion mercredi 1 juin 2022 – 18h00nRediffusion jeudi 2 juin 2022 – 12h00nnnAnimation L.Lecherbonnier / A.PeriaultnRéalisation A.Floc’hn »