Juicero, ou comment financer l’inutile au lieu du pressage à la main
Dans le beau monde de la finance, les sociétés dites de capital-risque sont là pour aider les bien-connues start-ups à se financer pour développer tous ces merveilleux produits qui vont complètement transformer le monde de demain. Y a même un vocabulaire pour ça : pour les « produits nouveaux », maintenant on dit « disruptifs », et pour les anciens, on dit « ringards ».n nnDans « capital-risque », il y a, c’est bien connu, « capital », sous-entendu « je te prête de l’argent », et « risque », sous-entendu « je suis pas sûr de le récupérer ». Autrement dit, financer des start-ups pour gagner de l’argent quand elles se développent, ça marche pas tout le temps.n C’est ce qui est arrivé aux pauvres gestionnaires de la société Juicero, startup évidemment installée dans la Silicon Valley en Californie, et qui se proposait de lancer sur le marché une machine basée sur un concept innovant (pardon, « disruptif »), une machine permettant de fabriquer des jus de fruits ou de légumes à partir de capsules, oui, comme la machine à cappuccinos de votre beau-frère.nnnnDiffusion lundi 29 janvier 2018 – 10h40 / 17h15nnnY.DesrichardnnnnCredit photo : hackernoon.comn«
