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Les Chroniques d'Olivier Nottale

Enfants de Gaza

today25/03/2024 9

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    Enfants de Gaza Divergence


J’aimerais vous parler du printemps qui nous tend les bras au mois de mars déjà si doux, mais comment ne pas penser aux enfants de Gaza ?

Chaque jour l’enclave palestinienne s’enfonce un peu plus dans une crise humanitaire sans précédent. Selon l’Unicef, plus de 600 000 fillettes et petits garçons ont dû fuir leurs maisons avec leur famille.

Sous la plume de Céline Martelet nous lisons une fois de plus le récit de cette abomination le titre de son article daté du 13 mars 2024 pour Politis :

Gaza : l’enfance sacrifiée.

Comment peut-on, ici et ailleurs, justifier ce crime contre l’humanité ?

Le Hamas est donc le seul responsable de tout, traduction du diable en Hébreu gouvernemental les anges exterminateurs de Netanyahou sont probablement des enfants de cœur auxquels il faut tout pardonner.

Eh bien non ce sera sans moi.

Pierre Jacquemin précise :

Les enfants sont les premières victimes de l’offensive israélienne dans la bande de Gaza depuis le 7 octobre dernier. Et les chiffres donnent le vertige. L’ONU estime que 40 % des morts sont des enfants. Selon l’Unicef, depuis l’attaque terroriste du Hamas, plus de 5 350 enfants sont morts sous les bombes israéliennes, 12 300 ont été blessés, 17 000 ont perdu leurs parents ou en sont séparés et des milliers d’autres sont portés disparus. Sur la seule bande de Gaza.

Parce que la Cisjordanie n’est pas en reste : plusieurs dizaines d’enfants ont été tués et de nombreux autres obligés de fuir. « 2023 aura été l’année la plus meurtrière jamais enregistrée pour les enfants de Cisjordanie », indique le tragique bilan établi par l’Unicef. Un million d’enfants sont affectés par cette guerre menée par le gouvernement et l’armée israéliens : famine et insécurité alimentaire, absence d’accès à l’eau potable ou aux soins. Les deux tiers des hôpitaux de la bande de Gaza ne sont plus en service alors que près de 200 bébés y naissent chaque jour.

Ce n’est pas le Hamas qu’ils éradiquent. C’est une population qu’ils balaient, qu’ils effacent. Une génération qu’ils sacrifient. Le traumatisme de la guerre, la déscolarisation de toute une jeunesse laisseront des traces indélébiles. Pour le plus grand bénéfice du Hamas, sans doute. Hélas. Notre silence est complice. Quand la communauté internationale fera-t-elle cesser ce massacre ? Car, comme le chantait Barbara, « un enfant qui pleure, qu’il soit de n’importe où est un enfant qui pleure, / car un enfant qui meurt au bout de vos fusils est un enfant qui meurt. / Que c’est abominable d’avoir à choisir entre deux innocences ! / Que c’est abominable d’avoir pour ennemis les rires de l’enfance ! »

Les chiffres concernant les enfants de Gaza donnent le vertige. Ils sont alarmants, déchirants, désespérants. Selon l’ONU, 17 000 petits Gazaouis sont orphelins ou ont été séparés de leur famille. Plus d’une dizaine au moins sont morts de faim ces dernières semaines. Toujours selon les Nations unies, depuis le début de la guerre, un enfant est mort toutes les dix minutes.

Sur les images qui nous parviennent de la bande de Gaza, les enfants sont partout. Des petits corps sont extraits des décombres par un père, un oncle, un passant. Portés à bout de bras. Filmés. Ils sont les visages de la violence d’une offensive israélienne que personne ne semble pouvoir arrêter.

Dans les hôpitaux, ces filles et ces garçons errent à la recherche de leurs parents.

 

Diffusion lundi 25 mars 2024 – 10h20 / 17h05

 

O.Nottale


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