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Je voudrais tirer une sonnette d’alarme en m’adressant en priorité à vous les français, les auditeurs de DIVERGENCE, vous êtes attachés aux valeurs républicaines de notre pays, je crois…

Notre nation sombre de plus en plus vers un gouffre inquiétant et même plus caché, alarmons-nous dons !

Mais, bien-sûr, le message ce veux universel donc il s’adresse à tous. Nos valeurs sont attaquées par une banalisation d’un retour aux heures que l’on croyait oubliées. C’est le retour de cette France collaboratrice pendant Vichy, alliés aux pires dictateurs, France antirépublicaine des années trente, ultra conservatrice rétrograde et frileuse, intolérante, colonialiste toujours à la recherche du bouc émissaire qui n’est plus forcément le juif, et encore cela dépend duquel, mais plutôt de l’étranger de préférence musulman mais là aussi cela dépend duquel…

Si il y a un dangereux entrisme dans notre pays, ce n’est pas celui des « frères musulmans » qui représente une infime composante des français musulmans et même des étrangers de confession musulmane résidant dans notre pays, il est donc possible de surveiller leurs éventuels dérapages, non ?, Quel est l’entrisme sournois qui nous menace ? C’est bien celui qui véhicule les idées de cette peste brune qui est de retour.

Présent jusqu’au plus haut niveau de nombreux états et aussi dans le paysage audiovisuel gangrené par les milliardaires en croisade pour le retour de leur ordre moral : au nom du fric, de l’intégrisme religieux et du racisme. Amen !

Pierre Jacquemin, le rédacteur en chef de Politis, tire lui aussi la sonnette d’alarme il écrit :

« Alors que les crimes et délits racistes de l’extrême droite sont parmi les premières menaces qui pèsent sur la France, le ministre de l’Intérieur préfère regarder ailleurs, quitte à mettre en péril la République. »

Dans la nuit du 30 mai, des membres du groupuscule du Bloc montpelliérain ont fait irruption dans un bar associatif de la ville d’Alès, dans le Gard, agressant plusieurs personnes et semant la terreur. Un acte d’une rare violence et qui, comme les événements récents en attestent – depuis le crime raciste qui a coûté la vie à Djamel Bendjaballah le 31 août 2024 au meurtre à caractère raciste du 1er juin à Puget-sur-Argens, dans le Var, en passant par le meurtre islamophobe d’Aboubakar Cissé le 25 avril dernier –, n’est pas isolé.

Ces actes s’inscrivent dans une recrudescence alarmante des agressions et des crimes haineux, frappant des personnes racisées, des militants antifascistes, des journalistes, des élus ou de simples citoyens engagés contre l’extrême droite. Une violence souvent banalisée, qui est pourtant le symptôme d’une radicalisation qui s’installe durablement dans le paysage politique français à mesure que l’extrême droite s’institutionnalise. Elle n’est donc pas le fait de groupuscules isolés, mais d’un mouvement structuré qui bénéficie d’une forme de tolérance, voire de bienveillance institutionnelle et médiatique.

À ce titre, le ministre de l’Intérieur, Bruno Retailleau, semble avoir une vision sélective des menaces en cours…

 

(à suivre…) Lundi 9 juin 2025 – 10h20

 

O.Nottale


Les Chroniques d'Olivier NottaleprochainementSociété

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