Ça y est : le MIAM nous propose sa nouvelle exposition, toujours aussi surprenante, avec un mélange de sérieux et d’humour, avec des artistes d’ici et d’ailleurs, et surtout, surtout du travail fait main à la machine, à moins que ce ne soit du fait machine à la main…
Toujours maitre en abattage de frontières et de catégories fermées, le MIAM accueille les travaux, œuvres et expérimentations, mais aussi bricolages, de 27 artistes d’ici et d’ailleurs. Artistes qui sont parfois un duo, voire un collectif. Le fil conducteur qui tisse cette exposition ? L’idée du code informatique et des machines qu’il peut mettre en mouvement, des mouvements qu’il peut mettre en matière, pour peu que des artistes bricoleurs y mettent la main sans complexe et sans renoncer au réel de la matière et des matériaux.
Si l’industrialisation du tissage avec le métier Jacquard et ses cartes perforées contenait en germe les prémices de l’informatique, voilà que l’informatique (qui a depuis belle lurette abandonné les cartes perforées de ses débuts) retrouve les pratiques des expérimentateurs et explorateurs de l’artisanat de l’art.
Une exposition qui met les codes informatiques au cœur de son projet mais où vous pourrez découvrir plus de grès ou de porcelaine, de bois, de verre, de textile… que d’écrans et de clavier.
Première rencontre avec Noëlig Le Roux, l’un des co-commissaires de l’exposition, et Laureline Galliot et Pit Molling, deux des artistes dont le travail est présenté.
Une deuxième rencontre vous sera prochainement proposée avec Margherita Balzerani, co-commissaire de l’exposition, et une autre artiste : Camille Reidt.
l’entretien avec Noëlig Le Roux
les entretiens avec Laureline Galliot et Pit Molling
Animation et réalisation : Marc Ossorguine