La Bourse se meurt mais ne se rend pas Divergence
Aujourd’hui, je suis déprimé. En effet, si tout va bien, je risque de perdre mon travail. Un article du journal « Le monde », peu suspect d’être rempli de dangereux populistes, et qui a raisonnablement contribué, sans avoir l’air d’y toucher, à l’élection à la présidence de la République d’un ancien banquier d’affaires, bref, le journal « Le monde » nous apprend que les bourses sont en train de mourir. Lentement, certes, mais sûrement.n nnCe qui veut dire que, en tant que chroniqueur émérite de nos bien-aimés tradeurs, des hedge funds, des subprimes, de Morgan Stanley, du Dow Jones et de toutes ces sortes de choses totalement inutiles qui gouvernent pour l’instant la planète en lieu et place des états, en tant que chroniqueur émérite donc, je risque de me retrouver bientôt au chômage, lentement, certes, mais sûrement.n nnD’après le journal « Le monde » donc, beaucoup de sociétés se retirent de la bourse, alors que moins nombreuses sont celles qui y entrent. Oui, il n’est pas interdit de voir dans ce qui précède une allusion sexuelle, après tout, s’il est encore un monde effrontément machiste à part celui des supporteurs du club de foot de Montpellier et du fan club de Gérard Lanvin, c’est bien le monde des boursicoteurs, pardon, des investisseurs.nnnnDiffusion lundi 10 décembre 2018 – 10h40 / 17h40nnnY.Desrichard«