Grévistes de la faim à Calais Divergence
« On a l’impression d’être baladés » titre le 4 NOVEMBRE 2021 NEJMA BRAHIM pour le site MEDIAPART !n
Je vous résume l’histoire :n
Depuis le 11 octobre, Philippe, un prêtre, et Anaïs et Ludovic, des citoyens révoltés, ont cessé de s’alimenter pour dénoncer les traitements subis par les exilés dans le Calaisis. Récemment une tentative de médiation, organisée par le ministère de l’intérieur, a échoué. Les grévistes parlent de « mépris » et d’une « trahison ».n
Explication de Nejma BRAHIM ;n
Des revendications simples qui, pourtant, ne semblent pas être évidentes pour tout le monde. Tantôt chassés de leur lieu de vie temporaire par les forces de l’ordre toutes les 48 heures, tantôt soumis à des traitements dégradants, comme la saisie et la destruction de leurs effets personnels, des violences physiques ou verbales et des humiliations en tout genre, voilà la vie de ces migrants en France.n
Tous trois réclament une pause dans les « violations des droits humains et fondamentaux » des exilés (qu’un récent rapport de l’ONG Human Rights Watch pointait).n
Mardi 2 novembre, le médiateur missionné par le ministère de l’intérieur pour résoudre la « crise », Didier Leschi – par ailleurs directeur de l’Office français de l’immigration et de l’intégration, l’Ofii –, est venu rencontrer grévistes et associations pour la troisième fois, après une première entrevue une semaine plus tôt.n
« On a l’impression d’être baladés, d’être pris pour des idiots », lâche Ludovic, amer, au lendemain du rendez-vous.n
Lors de la dernière entrevue, Didier Leschi leur a présenté les « solutions » proposées par l’État (ou plutôt « imposées », si l’on en croit les grévistes) : un hébergement systématique, avec l’ouverture d’un « SAS » de 300 places rue des Huttes, sorte de zone tampon où pourront être hébergés les exilés avant leur transfert en centre d’accueil et d’examen des situations administratives (CAES).n
Autrement dit, pas question pour les autorités de suspendre les démantèlements de camps et leur lot de souffrances, ni de reconnaître que les migrants subissent un harcèlement quasi quotidien et des traitements dégradants.n
L’une des solutions imaginées par certaines associations serait…nnnnnn(à suivre…) lundi 8 novembre 2021 – 10h20 / 17h15nnnnnO.Nottalen »