Faut il brûler les déchets? Divergence
Les déchets sont la plaie de notre siècle. A tous les niveaux, le mot d’ordre est de les réduire. La chasse aux déchets ne date pas d’hier. Dans les années 80 c’était la jungle : les villes allemandes et suisses envoyaient tout en France. Les propriétaires d’anciennes carrières faisaient fortune en jetant tout cela au fond du trou. Des dirigeants s’enrichissaient avec un trafic de déchets industriels en Afrique, une véritable mafia avait vu le jour.
La première décision juridique fut d’interdire l’exportation. Ce fût la Convention de Bâle. Puis peu à peu les fabricants devinrent responsables via la taxe pollueur payeur puis la responsabilité des producteurs alla jusqu’au devenir du produit après usage.
Aujourd’hui on encourage le tri, le recyclage. Malgré ces solutions auxquelles se sont ajoutés la méthanisation, la valorisation il reste dans la métropole de Montpellier 110 .000 t de déchets chaque année. Qu’en faire ?
La municipalité envisage de les passer au CSR , une forme d’incinérateur qu’habille la nouvelle formule de « combustible solide de récupération » , qui n’est rien d’autre qu’un incinérateur amélioré restant très polluant de l’air . Des efforts ont cependant été faits quand l’ensemble de la filière avait été négligée, mais côté biodéchets on est loin du compte et tout semble suspendu. EELV a réaffirmé une opposition historique à l’installation de cet outil. Son porte- parole, Jean louis Roumegas est venu nous expliquer
pourquoi. D’autant que cette décision semble peu concertée et a entraîné « la mise à l’écart de François Vasquez vice-président de la Métropole délégué aux déchets et de la démission de Catherine Ribot, conseillère municipale et métropolitaine. »
Diffusion vendredi 29 mars 2024 – 12h00
Rediffusion dimanche 31 mars 2024 – 12h30
Animé par la journaliste D.Martin-Ferrari
Réalisation T.Chevalier