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Les Chroniques d'Olivier Nottale

Et les réfugiés russes ? On en fait quoi ?

today17/10/2022 1

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    Et les réfugiés russes ? On en fait quoi ? Divergence


L’exode des Russes, un mouvement « inédit, impressionnant et inattendu »nnDepuis l’invasion de l’Ukraine le 24 février et la mobilisation lancée le 21 septembre dernier, des centaines de milliers de Russes ont fui le régime autoritaire du président Vladimir Poutine. État des lieux des pays par lesquels ces exilés transitent.nnNejma Brahim et Laurent Geslin ont publié un article dans Médiapart daté du  8 octobre.nnCombien sont les Russes à avoir quitté leur pays depuis le 24 février ? Impossible de donner des chiffres précis, mais les estimations les plus réalistes oscillent entre 700 000 et 1 000 000 de personnes, comme l’indiquait Forbes Russia le 4 octobre, en citant l’administration présidentielle. Le Kremlin a depuis démenti ces informations, même si l’exode qui touche le pays semble prendre une ampleur biblique.nnCes départs témoignent, selon la chercheuse et spécialiste des migrations russes Olga Bronnikova, d’un mouvement « inédit, impressionnant et inattendu », qui rappelle les années 1920 du siècle dernier, quand les bolchéviques achevèrent de mettre en déroute l’armée blanche de Wrangel, poussant les derniers fidèles du général à embarquer depuis la Crimée pour la Turquie ou l’Europe occidentale. Entre 1,1 et 1,5 million de personnes avaient à l’époque quitté les anciens territoires de l’Empire russe, dont 80 000 auraient trouvé refuge en France à partir de 1920.nn« Ce serait une erreur de ne pas accueillir ces exilés aujourd’hui, car c’est aussi une façon de gagner la guerre, note une militante russe des droits humains, réfugiée dans l’Hexagone. Toutes les familles russes ont été marquées par la guerre civile du début du XXe siècle, et beaucoup des gens qui ont fui ces derniers mois ont suivi les chemins de migration que leurs ancêtres avaient empruntés il y a un siècle. Ces vagues d’exil sont un baromètre du mécontentement de la société russe. »nnAlors que les liaisons aériennes depuis la Russie sont coupées avec la plupart des États occidentaux, les candidats et candidates à l’exil se dirigent principalement vers les pays riverains de l’ancienne Union soviétique, ou vers certains États comme la Serbie ou la Turquie, qui ont aboli le régime des visas avec Moscou. Celles et ceux qui le peuvent poursuivent ensuite leur route vers des destinations plus lointaines.nnMalgré les douloureux souvenirs de la guerre de 2008 et l’animosité d’une partie de la population locale, la Géorgie reste ainsi pour Olga Bronnikova l’une des destinations les plus prisées des exilé·es russes…nnnnnnn(à suivre…)Lundi 17 octobre 2022 – 10h20 / 17h05nnnnO.Nottalen »


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