Écrire une histoire sensible de la Grèce ancienne : l’écologie des rituels
Il est difficile de reconstituer l’environnement sensoriel des mondes anciens, et encore plus de mettre en lumière les façons spécifiques que les Grecs avaient d’en percevoir les sons, les odeurs, les couleurs, les textures, les goûts…
Les historiens doivent éviter de tomber dans le piège de l’anachronisme, puisque chaque société développe des manières propres de sentir et d’appréhender le monde qui les entoure. Il faut donc accepter le dépaysement ! L’étude des rituels constitue un excellent laboratoire pour mener l’enquête : ces opérations obéissant à des normes religieuses visaient à établir une communication avec des puissances invisibles et impliquaient l’existence de lieux privilégiés, les sanctuaires, ainsi que des matières et des manières de faire spécifiques, qui mobilisaient largement les perceptions sensorielles et les affects.
Une conférence proposée par Adeline GRAND-CLÉMENT, Professeure d’histoire grecque à l’Université Toulouse-Jean Jaurès, PLH-ERASME, Mercredi 23 octobre 2024 – Auditorium du Musée Fabre – 18h30.
Diffusion sur Divergence Fm, jeudi 24 octobre 2024 – 20h30
Rediffusion dimanche 27 octobre 2024 – 14h00
