Dans un tourbillon de films
Pour notre rentrée 2025, nous allons nous intéresser à deux artistes né il y a un tout petit peu plus d’un siècle puisqu’ils sont respectivement nés en mars et juillet 1925. Outre l’année de leur naissance, ils partagent aussi le fait d’avoir l’un comme l’autre beaucoup composé pour le 7e art. Pour les deux, cette part de leur œuvre occulte en bonne partie le reste de leurs œuvre.
Cette semaine nous nous intéresserons au premier et consacrerons une émission au second très bientôt. Notre compositeur du jour est né très exactement le 12 mars 1925, à Roubaix. Il fut l’un des compositeurs liés à la Nouvelle Vague, mais pas seulement, notamment au cinéma de François Truffaut ou aux débuts d’Alain Resnais… les cinéphiles qui nous entendent ont peut-être deviner qui est ce musicien dont la vie fut un temps prise dans un tourbillon…
Georges Delerue, puisque c’est de lui qu’il s’agit, fut d’abord un musicien autodidacte. Il se formera ensuite au Conservatoire puis auprès de Darius Milhaud (compositeur du groupe des 6 autour du Bœuf sur le toit ou de La Création du Monde). Sa carrière a cependant débuté avant que les cinéphiles de la future Nouvelle Vague ne passent derrière la caméra…
Au programme
- Le Tourbillon, chanté par Jeanne Moreau (François Truffaut, Jules et Jim, 1962)
- Concertino pour trompette et cordes – Romain Leleu et l’Orchestre Auvergne-Rhone-Alpes dirigé par
- Etranges étrangers, par l’ensemble vocal La Chapelle du Prince de Conti
- Visages (Dolorès, Laetitia, Paloma) par Isabelle Héroux, guitare
- Fanfares pour tous les temps (danse – sérénité – clarté – violence – joie) par Maurice André et l’Octuor de Cuivres de Paris (Jacques Mas)
- Les Indes Noires (Marcel Bluwal, 1964), générique de début
- Mouvements pour instruments à percussions et piano (Prélude – Divertissement) par Mina Re Shin et Fabrice Marandola
- Pièces pour clarinette et piano : Elegia par Simon Aldrich (clarinette) et Sara Laimon (piano)
Animation : Marc Ossorguine
Réalisation : Alice Rollet
