Arnaud Desplechin, à la française

Né en 1960 à Roubaix, dans une très modeste famille, Arnaud Desplechin intègre en 1981 l’IDHEC, la plus grande école française de formation pour les métiers artistiques liés au cinéma. Après avoir travaillé comme directeur de la photographie sur quelques films, il s’impose rapidement avec son moyen-métrage « La vie des morts », dans lequel jouent acteurs et actrices qui reviendront régulièrement dans sa filmographie : Thibault de Montalembert, Marianne Denicourt, Emmanuel Salinger (qui deviendra une sorte de double du réalisateur), ou Emmanuelle Devos.n nnnnSon premier long-métrage, « La sentinelle », sorti en 1992, change radicalement de style, ambitieux film d’espionnage qui mêle thriller, film noir, étude sociale,… « Comment je me suis disputé… (ma vie sexuelle »), sorti en 1996, et qui pourrait être une énième variation exaspérante sur la communauté germanopratine, est au contraire un film brillant, drôle et nostalgique, magnifiquement servi par ses interprètes.n nnnnDepuis, Desplechin développe sa « petite musique », toujours attaché à sa terre d’origine. A ce point de vue, « Roubaix, une lumière », qui réunit Roschdy Zem (absolument parfait), Léa Seydoux et Sara Forestier autour de la reconstitution d’un fait divers sordide, avec une magnifique musique de Grégoire Hetzel, peut être considéré comme un chef-d’œuvre.nnnnnnnDiffusion mercredi 5 janvier 2022 – 18h30nRediffusion jeudi 6 janvier 2022 – 12h30nnnnAnimation Y.DesrichardnRéalisation A.Floc’h« 

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