share close

Nous recevons à DIVERGENCE Titouan Cady pour représenté la LDH au sujet d’une affaire sur la Liberté de manifester menacée : la LDH de Montpellier appelle à ne pas céder face aux mesures liberticides.

Bienvenue à la LDH

Rappel :

Le 1er octobre à 13h30, en prévision de la journée de mobilisation du lendemain, le préfet de l’Hérault a pris un arrêté interdisant toute manifestation à l’intérieur du secteur de l’écusson, et surtout, interdisant la présence de toute personne extérieure à la manifestation déclarée par l’intersyndicale composée de ses adhérents, ses militants et ses sympathisants, au sein du cortège.

Des organisations syndicales, des associations de défense des libertés publiques, des membres de la LDH de Montpellier et la LDH nationale, ont donc déposé un recours en référé-liberté pour faire suspendre l’exécution de cet arrêté. Dès le lendemain, peu avant la manifestation, le tribunal administratif de Montpellier a reconnu l’atteinte grave et manifestement illégal portée au droit de manifester et à la liberté d’expression collective de ses idées et de ses opinions, et a suspendu l’exécution de l’arrêté en ce qu’il interdisait aux personnes non-sympathisantes des organisations syndicales de se joindre au cortège.

La LDH de Montpellier insiste sur le caractère grave et totalement inédit d’une mesure d’interdiction de manifestation prononcée par l’autorité administrative à l’encontre de groupes entiers de personnes. Le préfet de l’Hérault a pris acte de la décision du tribunal administratif tout en regrettant que « les mêmes qui depuis le 18 septembre critiquent ma prétendue inaction contre l’extrême droite me privent aujourd’hui d’un moyen de prévention de ces faits », faisant ainsi référence aux graves violences commises par des groupes d’extrême droite en marge de la manifestation du 18 septembre dernier.

La LDH rappelle que les mesures prises par le préfet étaient également fondées sur la présence, dans la manifestation, de ce qui est présenté comme « des individus au profil black block » qui auraient scandé des slogans tels que « tout le monde déteste la police » et « police partout, justice nulle part ».

Il est inacceptable que la préfecture s’arroge le droit de trier entre les manifestants et décident de la validité de leurs slogans.

La LDH de Montpellier rappelle que l’objectif légitime de lutter contre les violences d’extrême droite ne doit jamais être utilisé comme prétexte pour limiter les droits fondamentaux et les libertés démocratiques. Nous avons tous en mémoire la loi séparatisme dans laquelle les outils liberticides mis en place au prétexte de lutter contre les ennemis de notre république sociale et démocratique finissent par être utilisées pour réprimer les organisations et militants qui se battent pour nos libertés démocratiques et la justice sociale et environnementale.

C’est pourquoi la LDH de Montpellier appelle les autorités à apporter une réponse claire et ferme aux violences inacceptables commises par des groupes d’extrême droite et à cesser de s’en prendre à nos * libertés fondamentales.

A DIVERGENCE nous vous proposons de recevoir la LDH Montpellier régulièrement pour vous informer de ses actions.

 

Diffusion mardi 14 octobre 2025 – 10h30

 

O.Nottale


itw SociétéprochainementSociété

Rate it