La Première Guerre mondiale vue par le cinéma français Divergence
Ils sont nombreux les films consacrés à 14-18, la guerre vue par les américains, par les anglais et, ce jour, par les français. De nombreux films, entre la Première et la Deuxième, ont entamé l’air du « plus jamais ! » mais, hélas, peu dont les bandes originales sont disponibles – si ce n’est peut-être le meilleur d’entre eux, chef-d’œuvre absolu absolument célébré, « La grande illusion » de Jean Renoir, avec Jean Gabin, Erich von Stroheim, Pierre Fresnay et l’inimitable Carette qui chante « Marguerite ».
Après la Seconde Guerre mondiale, les films sont moins nombreux, mais on peut quand même retenir le rare « Instinct de l’ange », avec Jean-Louis Trintignant et Lambert Wilson, et la superproduction de Jean-Pierre Jeunet, d’après Sébastien Japrisot, « Un long dimanche de fiançailles », qui n’est pas vraiment un film sur 14-18, mais où la guerre tient une grande place, avec une belle partition d’Angelo Badalamenti soi-même.
Et puis, c’est l’occasion d’écouter encore et encore la magnifique et chérie partition de Philippe Rombi pour « Joyeux Noël », film consacré à l’éphémère fraternisation des ennemis en Noël 14, avant quatre ans de boue et de souffrance.
Diffusion jeudi 17 octobre 2024 – 18h30
Rediffusion dimanche 20 octobre 2024 – 21h00
Animation Y.Desrichard
Réalisation T.Chevalier