Un jeu de loie bien risqué Divergence
Lectures par tous reçoit aujourd’hui le poète et romancier Gérard Cartier autour de son roman L’oca Nera (Ed. La Thébaïde). Un roman qui nous plonge dans les années troubles de la 2e guerre mondiale où la collaboration pouvait constituer, pour certains, une véritable opportunité.nEn parallèle à une carrière d’ingénieur, Gérard Cartier écrit et publie de la poésie dès 1978 (il a alors 29 ans) avec Le Montreur d’images (Ed. Saint Germain). Une douzaine d’autres volumes ont suivi depuis, lui valant notamment le Prix Tristan Tzara (pour Le Désert et le monde en 1998) et le Prix Max Jacob (pour Méridien de Greenwich en 2001). Après deux volumes de récits, il publie son premier roman L’Oca Nera, un jeux de l’oie littéraire et – comme son titre le dit – noir.nInspiré d’un personnage bien réel, mais au moins double, ou jouant double-jeux, le roman suit la progression des 64 cases du jeu de l’oie pour en faire 64 chapitres qui explorent les méfaits et la personnalité de Mireille Provence alias Simone Waro… à la fois artiste et espionne, opportuniste assez cynique et surtout proche, très proche de l’occupant.nEntre hier et aujourd’hui, entre Vercors et Italie, le lecteur avance de case en case, par à-coups et retours. Rien de mieux pour vous donner envie de jouer la partie que l’auteur lui-même, dialoguant avec une lectrice attentive et curieuse.nnPrésentation de L’Oca Nera sur le site de l’éditeurnnInvité Gérard CartiernnDiffusion jeudi 6 juin 2019 – 18h03nRediffusions vendredi 7 juin – 12h00 / samedi 8 juin – 18h00nnAnimation M.Ossorguine, avec la participation de Florence BalestasnRéalisation B.Bertrandnn »