Elizabeth Holmes et les analyses de sang Divergence
J’ai déjà eu l’occasion de vous entretenir de la société Juciero, qui produisait des machines à capsules pour fabriquer jus de fruits et de légumes, et qui avait, pour commercialiser ces merveilles, réussi à lever en bourse des millions de dollars auprès de sociétés de capital-risque. Jusqu’à ce qu’un journaliste plus scrupuleux que les autres ne s’avise que la machine ne servait à rien et que, à la main, c’était plus facile.n L’histoire de la société Theranos est encore plus accablante tant pour les thuriféraires de la Silicon Valley, vous savez, ce paradis sur terre qui vous vaut de passer des heures à truquer vos photos de vacances sur votre mur Facebook, tout cela pour vous prendre un râteau à chaque fois que vous utilisez l’application de « rencontres » (entre guillemets, les rencontres) Tinder.n Fondée en 2003 par Elizabeth Holmes, du haut de ses 19 ans, la société Theranos avait mis au point, paraît-il, une technique révolutionnaire pour les analyses de sang. Là où d’autres utilisent mille gouttes, quelques-unes suffisaient pour les analyses que réalisait la société. Autant d’économies de personnel, de temps, de matériel, etc. etc. et, donc et puisque c’est l’unique souci, d’argent.nnnnDiffusion lundi 14 mai 2018 – 10h40 / 17h40nnnY.Desrichard«