Yves Perrier et le choc systémique Divergence
La chronique d’aujourd’hui aura la forme d’un pari, qu’on pourrait résumer ainsi : est-ce que la prochaine crise de 2008, c’est cette année, ou pas ? Euh, cher chroniqueur, tu ne vas pas un peu vite en besogne, me direz-vous, car je vous sais à la fois polis et parlant un français des plus châtiés ? Il est possible, après tout, que de crise il n’y ait point. Ben non, p’tite tête, pour ceux et celles qui sont lucides, c’est comme pour les dégâts irréversibles provoqués par le changement climatique, la question c’est plus si, la question c’est quand.n nnnnLa meilleure preuve de la chose, comme diraient, je le reconnais, les complotistes, c’est que ceux qui devraient savoir, ou qui savent, nous assurent que tout va bien. Et, si je prends un pari, c’est celui de considérer qu’Yves Perrier est soit un faux-cul cynique, soit un cocaïnomane schizophrène. Vous me direz et, décidément, je trouve que vous m’interrompez beaucoup aujourd’hui, mais qu’a pu faire ce bon Yves Perrier, que nous ne connaissons pas, pour déclencher votre ire, cher chroniqueur ? A vrai dire rien, et à vrai dire tout. Le gars est directeur général d’Amundi, premier gestionnaire d’actifs européen, avec près de 1500 millions en portefeuille et, paraît-il, 100 millions de clients, y compris des particuliers comme vous et moi, en fait surtout moi.nnnnnDiffusion lundi 20 mai 2019 – 10h40 / 17h40nnnY.Desrichard«