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Mélimélomane

Un 27 janvier, en 1823…

today21/03/2023 2

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    Un 27 janvier, en 1823... maos


Chaque année, vers la fin fin de la quatrième semaine de l’an neuf, arrive la date du 27 janvier. Rien d’extraordinaire en soi. Par contre ce 27 janvier peut être l’occasion de célébrer la naissance de plusieurs compositeurs au premier rang desquels un certain Wolfgang Amadeus Mozart, fils de Leopold, lui même compositeur. Cela se passait en Autriche, à Salzbourg, en 1756. Cinquante ans plus tard exactement, le 27 janvier 1806, naissait en Espagne celui que l’on a du coup surnommé le Mozart espagnol, du fait du calendrier mais aussi de la précocité de son talent. Son vrai nom était Juan Chrisostomo de Arriaga y Balzola et si Mozart disparu à seulement 35 ans, le pauvre Arriaga décédera 10 jours avant son 20e anniversaire, le 17 janvier 1826. Au regard des rares œuvres qu’il nous a laissé, les amateurs ne peuvent que regretter sa disparition prématurée.

Vers la fin du même siècle, en 1885, toujours un 27 janvier, naissait Jerome Kern qui révolutionna à sa façon le monde des « musicals » américains en contribuant pas sa musique au triomphe d’un spectacle adapté d’un roman et qui racontait une vraie histoire et abordait des questions de société, au lieu d’enchaîner les numéros et se contenter de l' »entertainement ». C’était Show Boat, en 1927.

Ce n’est pourtant aucun de ces compositeurs sur lequel nous nous attarderons aujourd’hui. Non. Notre vedette du jour sera française. Il nous faudra par contre remonter à l’époque du second empire pour rencontrer ce compositeur né il y a tout juste deux siècles, le 27 janvier 1823 : Edouard Lalo dont la Symphonie espagnole, en fait un concerto pour violon et orchestre, fait aujourd’hui encore partie du répertoire des violonistes.

Nous conclurons ce numéro avec le prochain concert que Philippe Jaroussky et Christina Pluhar donneront prochainement (avec l’ensemble Arpeggiata).

Au programme :

  • la Symphonie espagnole (mouvement final) Lorenzo Gatto, violon,  avec l’Orchestre Philharmonique Royal de Liège dirigé par Jean-Jacques Kantorow
  • Namouna (Scène du balcon – acte I) – Orchestre Philharmonique  de Monte-Carlo dirigé par David Robertson
  • Trio pour piano, violon et violoncelle n°1 (2e mouvement) par le Trio Parnassus
  • Quatuor à cordes opus 45 (Finale. Appassionato) par le Quatuor Kocian
  • Le Roi d’Ys (ouverture et première scène) dirigé par André Cluytens
  • Philippe Jaroussky, l’Arpeggiata et Christina Pluhar interprètent Etienne Moulinié : Concert de différents oyseaux et Orila del claro Tajo

Animation et réalisation : Marc Ossorguine
Nouveau générique de Tom Chevalier

Diffusions : mardi 21 mars à 15h et dimanche 26 mars 2023 à 9h30


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