SWIFT, une cible de choix

Créé en 1973, le réseau SWIFT a pour vocation la gestion informatisée de messages de transfert interbancaire et, à ce titre, implique plus de 11 000 institutions de plus de 200 pays dans ses activités. Si le réseau s’appelle SWIFT, ce n’est pas, vous l’auriez deviné, en hommage à l’écrivain Jonathan Swift, le génial auteur des Voyages de Gulliver et de la Modeste proposition sur les enfants pauvres d’Irlande, ouvrage dans lequel, je le rappelle, l’auteur indiquait que la meilleure solution pour diminuer le nombre d’enfants pauvres en Irlande, c’était de les manger.n Non, tout le monde n’a pas le sens de l’humour, et SWIFT vaut pour « Society for Worldwide Interbank Financial Telecommunication », nettement moins évocateur, dont le sigle correspond, en anglais bien sûr, à l’idée de rapidité. On notera comme une curiosité, ou plus si affinités, que la société est basée en Belgique, pays comme on le sait pas vraiment anglo-saxon mais qui a l’avantage d’accueillir certaines des institutions majeures de la Communauté européenne.nn SWIFT n’est pas vraiment une de ces institutions bancaires honnies qu’on aime à mépriser, surtout sur ces antennes contestataires. SWIFT n’a pas d’argent à faire fructifier, pas de clients boursicoteurs (pardon, investisseurs). Simplement, si on peut dire, SWIFT fait transiter l’argent des clients par le biais des réseaux mondiaux informatisés, oui, les mêmes ou presque qui vous ont permis de récupérer en loucedé la saison 7 de « Game of thrones ».n  nnnDiffusion lundi 26 février 2018 – 17h40nnnY.Desrichard« 

Prends l oseille et tire toi