Soul Eater maos
Aujourd’hui je vais vous parler d’un manga à l’atmosphère singulière : le shonen Soul Eater écrit et dessiné par Atsushi Ōkubo, notamment auteur de l’excellent shonen Fire Force. Il est pré-publié dans le magazine Monthly Shōnen Gangan de l’éditeur Square Enix entre 2004 et 2013, pour un total de vingt-cinq volumes. La version française est éditée par Kurokawa.
A la suite du succès de l’œuvre une adaptation en série d’animation a été produite en 2008 par le studio Bones, créateur de nombreux excellents animés comme Full Metal Alchemist, My Hero Academia, Mob Phico 100 et j’en passe.
L’ œuvre nous emmène dans un monde étrange où les ‘meisters’ et leurs armes démoniaques chassent des monstres et démons en tous genres et fauchent leurs âmes corrompues. Leurs armes sont en fait des personnes capables de se transformer en armes redoutables aux mains de leur meister et de se nourrir des âmes corrompues. Les futurs ‘meisters’ et leurs armes sont formés à l’école Shibusen, fondée par maître Shinigami (le Dieu de la mort), pour éviter que le Grand Dévoreur, qui a failli engloutir le monde dans le désespoir et la folie, ne puisse renaitre de nouveau. Le but des ‘meisters’ est de faire avaler 99 âmes humaines corrompues et une âme de sorcière à leurs armes, afin d’avoir accès au rang de Death Scyth, de « faux de la mort ». Dans ce contexte nous suivons un duo d’élèves à travers leurs péripéties et leurs quête pour devenir Death Scythe : Maka, une jeune fille au fort caractère, fille d’un Death Scythe, et Soul, un garçon mystérieux capable de se transformer en faux…
Soul Eater reprend bien les codes du shonen : le pouvoir de l’amitié, le dépassement de soi et des combats à gogos mais ce qui le distingue et frappe tout de suite, c’est une ambiance et un ton qui lui sont propres et qui peuvent faire penser à L’Etrange Noël de Monsieur Jack, avec un brin de folie loufoque en prime.
Animation : Nicolas Ossorguine
Réalisation : Tom Chevalier
Diffusion : vendredi 22 septembre