
Issu des conférences Tanner données du 19 au 21 avril 2023 à l’Université de Berkeley, le nouvel essai de Philippe Descola expose les grandes orientations politiques qui se déduisent du travail anthropologique mené depuis plus de 50 ans, notamment auprès des Achuars en Amazonie. Dénonçant entre autres les impasses du programme d’étude du monde déployé par les Lumières, il montre comment, dans les sociétés extra-modernes, les manières de concevoir le monde aussi bien que les relations entre humains et non-humains peuvent donner naissance à des formes de collectifs entièrement différentes.
Un effort devenu nécessaire et urgent à l’ère du réchauffement climatique où le vivant est en crise généralisée et où les États n’apparaissent pas à la hauteur des défis à venir.
Philippe Descola
Médaille d’or du CNRS, professeur émérite au Collège de France, Philippe Descola développe une anthropologie comparative des rapports entre humains et non-humains qui a révolutionné à la fois le paysage des sciences humaines et la réflexion sur les enjeux écologiques de notre temps. Il est l’auteur, entre autres, des Lances du crépuscule (Plon, 1993), Par-delà nature et culture (Gallimard, 2005) et La Composition des mondes (Flammarion, 2014). Au Seuil, il a déjà publié Les Formes du visible (2021) et, avec Alessandro Pignocchi, Ethnographies des mondes à venir (2022).
Diffusion en direct du Centre Rabelais de Montpellier, mercredi 5 novembre 2025 – 19h00
Rediffusion samedi 8 novembre 2025 – 14h00
