« Rasta » et la tolérance zéro…

Je ne sais pas si je vous ai déjà parlé du chat de la maison ?n nMon fils l’a appelé « Rasta » mais il ne porte pas bien son nom.n nIl n’est pas du genre à se prélasser au soleil après avoir mangé de l’herbe dans le jardin.n nAvec ses réseaux sociaux limités à quelques potes qu’il tolère quand cela l’arrange, il fait courir le bruit que nous subirions une invasion massive d’immigrés venus de l’autre côté des frontières de notre jardin.n nCes migrants, genre rongeur, seraient en passe de mettre en œuvre une théorie. Celle dite du grand remplacement, ils s’installeraient progressivement d’abord dans le jardin et horreur suprême, l’hiver venu, dans les refuges pour enfin arriver en masse dans les maisons des humains c’est-à-dire dans la maison de « Rasta » où vivent quelques spécimens qui fournissent le gîte et le couvert.n nAlors avec sa milice en formation ou en solitaire, genre grand fauve de la jungle, il pratique des rondes autour du mur du jardin, mur au combien perméable, il est bien placé pour le savoir, puisque lui-même, il passe à travers les failles quand il veut et pourtant les migrants sont bien plus petits…n n« Rasta » a décrété la tolérance Zéro. Tel un garde-frontière zélé le long du Rio Grande il traque ses « Mexicains ».nEnsuite, il a eu l’idée pour convaincre de nouvelles recrues de faire circuler une « fake news ». Le grand chef des humains un certain Emmanuel, genre qui préfère les chiens, aurait scellé un pacte autorisant une invasion massive de nouveaux migrants depuis une lointaine ville située de l’autre côté de la Méditerranée.n nLe voisinage est donc sur le qui-vive. Même d’anciens frontaliers avec lesquels il avait eu maille à partir, et même, avec lesquels il s’était…nnnn(à suivre…) Lundi 17 décembre 2018 – 10h20 / 17h15nnnO.Nottalen »

Les Chroniques d'Olivier NottaleSociété