Orphée, Orfeo, Orpheus : du mythe, des notes et plus maos
Cette semaine nous vous proposons une petite exploration d’un mythe éminemment musical et opératique, celui d’Orphée et Eurydice. Une exploration que nous a inciter à faire la production par l’opéra de Montpellier d’un baroque rarement donné, car il ne s’agit ni de la Favola d’Orfeo de Monteverdi (1607), ni du Orphée et Euridyce de Glück (1762). C’est en effet un Orfeo composé par Antonio Sartorio, compositeur originaire de Venise où il vécut de 1630 à 1680. Parmi la bonne douzaine d’opéras qu’il composa figure donc cet Orfeo créé en 1672, soit 65 ans après La Favola d’Orfeo de Monteverdi et 90 ans avant l’œuvre de Glück.
Nous nous sommes donc intéressés aux divers Orfeo, Orphée ou Orpheus, qui ponctuent l’histoire de la musique depuis l’aube du XVIIe siècle à aujourd’hui. Ce que l’on considère comme le premier opéra jamais composé racontait en effet l’histoire’ d’Orphée et Eurydice, c’était en 1600 sous la plus du compositeur Jacopo Peri sur un livret d’Ottavio Renuccini.
Depuis cette époque, Orphée a multiplié les aller-retours aux enfers, ne cessant de retrouver et perdre à nouveau son Eurydice et nous l’avons suivi dans ses voyages souterrains en compagnie de divers compositeurs.
Notre itinéraire « infernal » nous mènera chez Pluton en compagnie de :
Diffusion mardi 30 mai 23 à 15h et dimanche 4 juin à 9h30
Réalisation Marc Ossorguine