Or fin et pâtes Barilla Divergence
S’il fallait en croire les médias, ou les politiques, l’actionnariat « populaire », entre guillemets populaire, serait l’avenir de l’homme, enfin, de l’homme riche, ou à tout le moins un peu aisé. Acheter des actions, des obligations, tout ce que le petit monde de la finance nous propose comme colifichets, permettrait de financer les entreprises, de relancer la croissance et, accessoirement, de faire fructifier son patrimoine et de préparer sa retraite. Mais bon, « s’il fallait en croire les médias, ou les politiques », en soi, c’est déjà une proposition, comment dire, un brin audacieuse.nDu coup, l’homme, enfin l’homme riche, continue à investir massivement dans une valeur refuge, celle que les fiancés donnent à leurs fiancées, mâles ou femelles, celle que les grands-parents transmettent à leurs petits-enfants – c’est toujours ça qu’ils ne donnent pas à leurs enfants – celle qu’on peut enterrer dans une boîte en fer au fond du jardin, ou même se faire monter en couronne par son dentiste préféré.n