Mark en bourse Divergence
La notion de « schadenfreude » est désormais bien connue, mais je vous la rappelle quand même. C’est un mot allemand qui, curieusement, n’a pas d’équivalent en français, et qui désigne la joie malsaine que l’on peut éprouver en observant le malheur d’autrui. L’exemple le plus connu, quoi que pas forcément le plus fréquent, est celui de l’homme qui glisse sur une peau de banane. Dans le genre, vous avez aussi les défaites de l’équipe de France de foot, le cancer de Bernard Tapie (mais je suis méchant), ou le flop du dernier film de Luc Besson.n Aujourd’hui, je vous propose un exercice de « schadenfreude » avec les malheurs de ce pauvre Mark. Quand Mark était étudiant dans une université friquée, vu qu’il ne touchait pas une bille avec les filles, d’une part, et qu’il n’était pas spécialement doué pour les études, d’autre part, il a bricolé un système de messagerie pour des étudiants tous et toutes aussi déshérités que lui (sauf sur le plan financier, évidemment), pour leur permettre de partager leur ennui à plusieurs, et plus si affinités.n Il a rapidement fait un tabac avec ce truc et, après avoir plus ou moins escroqué des jumeaux astucieux dont l’histoire n’a pas retenu le nom, il a fait prospérer ce service aussi inutile que bienvenu dans une époque où montrer son cul est devenu un exercice des plus courus. Enfin, quand je dis « montrer son cul », c’est une métaphore, car, sur Facebook (ben oui, vous l’aviez deviné), les éléments un peu saillants du corps humain, même réussis, ne sont pas bienvenus.n Par contre, si vous voulez partager la photo de votre dernier vomi après une séance de binge drinking qui a mal tourné, pas de problème.nnnnnDiffusion lundi 11 juin 2018 – 10h40 / 17h40nnnY.Desrichars«