Luc Besson, the boss du cinéma français Divergence
Né en mars 1959 à Paris, Luc Paul Maurice Besson choisit judicieusement de se faire appeler Luc Besson. Ses parents sont instructeurs en plongée sous-marine, mais un accident l’empêche de se tourner lui-même vers la plongée de haut niveau. Du coup, il se tourne vers le cinéma et, après quelques premières expériences en tant qu’assistant-réalisateur, il tourne son premier long-métrage, avec déjà une musique d’Eric Serra, le complice de toujours, Le dernier combat ». Ce premier film, tourné avec très peu de moyens, en noir et blanc, en cinemascope, sans dialogues, est très remarqué.nnLa Gaumont lui donne les « pleins pouvoirs » pour tourner « Subway », film pop mal accueilli par la critique mais bien par le public (une constante pour Besson), avec Isabelle Adjani et Christophe Lambert. Puis, en 1988, il enchaîne avec « Le grand bleu », qui a beaucoup à voir avec son enfance. Mal accueilli à Cannes, c’est peu dire que le film est un triomphe en salle, en France et dans le monde entier. Jean-Marc Barr et Jean Reno deviennent « acteurs culte », et le film itou.nnA partir de là, Luc Besson va enchaîner, en France et aux Etats-Unis, les superproductions, le plus souvent avec sa chérie du moment : « Nikita », avec Anne Parillaud, « Le cinquième élément », avec Mila Jovovich, « Jeanne d’Arc », avec la même. Tous ces films remportent un gros succès, en France où Besson a un public fidèle, mais aussi ailleurs dans le monde, ce qui en fait l’un des cinéastes français les plus célèbres « ailleurs ». La trilogie « Arthur et les minimoys » remporte un succès moindre, mais « Lucy », avec Scarlett Johansson, est le deuxième plus grand succès international d’un film non-américain de toute l’histoire du cinéma (après « Skyfall »…).nnCe qui permet à Besson d’obtenir un budget faramineux pour « Valerian et la Cité des mille planètes », pour lequel il délaisse le fidèle Serra au profit du plus bankable (à l’étranger) Alexandre Desplats. S’en suit un bide catastrophique, mais l’homme (par ailleurs scénariste ou producteur de bien d’autres films, comme la série « Taxi » ou « Le transporteur »), c’est sûr, saura rebondir.nnnnDiffusion mercredi 12 décembre 2018 – 18h30nRediffusion jeudi 13 décembre 2018 – 12h30nnnAnimation Y.DesrichardnRéalisation B.Bertrand«