Interview d’Estelle Nollet pour son nouveau roman, Community » »

Elle est née en Centrafrique, elle a vécu en Australie et en Nouvelle-Zélande, pratiqué la plongée sous-marine au Mexique, arpenté (entre autres) l’Afrique du Sud et Madagascar. A priori, sa vie pourrait déjà être un roman, un de ces romans assommants que leur auteur, aventurier des plateaux télé, porte de talk-show en prime time, tout en ayant hâte (c’est lui, ou elle, qui le dit) de retrouver les grandes étendues sauvages.n Mais Estelle Nollet (c’est elle) n’appartient pas à cette catégorie. Au contraire, comme elle le disait en 2009 à propos de son très remarqué premier roman, « On ne boit pas les rats-kangourous » (fallait le trouver), elle a besoin «  de se mettre dans la peau de personnages qui ne sont pas moi. Des hommes, « la plupart du temps ». Dans ce premier livre, une petite communauté, en plein désert, passait son temps à boire, racontée par un narrateur, Willie.n Dans « Community », son nouveau livre, comme son nom l’indique, une autre communauté, mais cette fois… dans une île perdue au milieu de l’océan austral, « New Aberdeen « , où des scientifiques, là pour un an, comptent, entre autres, les albatros d’Aberdeen, « l’oiseau marin le plus rare au monde », en notant, modernité oblige, les coordonnées GPS des nids.n Mais un an, c’est long, pour les albatros comme les humains… comme va le découvrir Charles-Charlie Cookers, le narrateur-cuisinier, qui, c’est sûr, n’a rien à voir avec Estelle Nollet, tout juste revenue de 6 mois en résidence de création sur une base scientifique dans les Terres australes et antarctiques françaises. Ben voyons.nnnnDiffusion jeudi 22 février 2018 – 19h00nRediffusion samedi 24 février 2018 – 16h00nnnAnimation Mp.SorianonRéalisation B.Bertrandn  « 

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