Films catastrophes, années 70 Divergence
La vogue actuelle des films catastrophe dopés aux effets spéciaux numériques ne doit pas faire oublier qu’il y a toujours eu des films catastrophes et que, notamment dans les années 70, ils rencontrèrent un très grand succès.nnLa mère des films catastrophe » est sans doute « La tour infernale » (musique de John Williams) qui, collaboration fructueuse des deux plus gros studios américains, met en scène un casting monstre, avec Steve McQueen, Paul Newman, Fred Astaire, Faye Dunaway, etc. dans les rôles principaux. Signé par le vieux routier britannique John Guillermin, et avec un scénario de Stirling Silliphant qu’on verra souvent aux commandes de ce genre de film, « The towering inferno » est un triomphe commercial, et même nominé aux oscars, ce qui est rare pour ce genre de blockbuster.nnAvant « La tour infernale », il y avait eu « L’aventure du Poséidon » (toujours Williams à la baguette), lui aussi un gros succès, dans lequel s’engouffrèrent, bien sûr, les producteurs, avec des résultats plus ou moins heureux : si « Tremblement de terre » était passable, « L’inévitable catastrophe » mérite bien son nom (avec, pourtant, une partition signée du grand Jerry Goldsmith). Quant aux « Dents de la mer », on ne sait pas trop s’il s’agit véritablement d’un film catastrophe, mais personne n’aura oublié son thème musical. »