Bernard Blier, monument du cinéma français Divergence
Impossible, rigoureusement impossible, de survoler en 30 minutes la carrière d’un monument du cinéma français, Bernard Blier, qui aura commencé sa carrière en 1937 pour la clore en 1988, soit plus de 50 ans et 180 films plus tard. Curieusement, celui qui incarne mieux que tous les autres le cinéma français est né à Buenos Aires, un 11 janvier 1916. nnIl débute à l’écran en 1937, dans un film de Raymond Rouleau, célèbre metteur en scène de théâtre, Trois six neuf ». Son dernier film, « Una botta vi vita », il le tourne quelques semaines avant sa mort. Il aura reçu, le 4 mars 1989, l’ultime consécration des Césars, avant de mourir, trois semaines plus tard, à Saint-Cloud.nnEntretemps ? Eh bien, entre temps, il y a : « Le jour se lève », chef d’oeuvre du « réalisme Carné/Prévert », avec Gabin dans le rôle principal ; « Quai des orfèvres », petite perle policière de l’irascible Clouzot, avec Louis Jouvet dans le rôle principal ; « Les misérables », dans lequel il est, aux côtés de Gabin/Jean Valjean (qui d’autre ?) un excellent Javert ; « Les tontons-flingueurs », bien sûr, Blier est de ce film cultissime signé Lautner ; il est aussi, autre film cultissime, du « Grand blond avec une chaussure noire » (et de sa suite) mettant en vedette Pierre Richard ; et aussi de « Passion d’amour », une merveille discrète signé Ettore Scola.nnEt tant d’autres, tant d’autres ! Merci Bernard Blier !nnnnnDiffusion mercredi 27 novembre 2019 – 18h30nRediffusion jeudi 28 novembre 2019 – 12h30nnnAnimation Y.DesrichardnRéalisation Rongemaille«