Cordes et archets à la Scordatura

08/04/2024 20 3

Cordes et archets à la Scordatura maos

Sigiswald Kuijken et son « violoncello da spalda »

Cette semaine nous vous propposons une rencontre avec un de ces artisans sans lesquels il y aurait moins de musique de par le monde: le luthier et archetier Olivier Calmeille.

C’est en son atelier, la Scordatura, dans un hôtel particulier qui sied bien à son art, que nous avons rencontré ces artisan passionné qui a pu définir son art comme celui d’un masseur de son. En effet, lui et son équipe sont de vrais préparateurs d’instrument, attentifs aux fragilités commee aux atouts, aux particularités de chacun des instrumentds qu’ils accueillent ou recueillent, qu’il soigne et auxquels ils savent donner ou redonner vie.

C’est que chaque instrument entretient avec le musicien qui l’a adopté un rapport singulier et unique. Mais peut être estce le musicien qui a été adopté par l’instrument, tout compte fait, car c’est bien lui qui est le séducteur dans cette histoire et c’est lui qu’il faut apprivoiser…

Pour cette première rencontre, nous avons abordé la situation et les enjeux de cet artisanat précis et précieux et sa situation aujourd’hui. Mais ce n’est a priori qu’un début car il y a beaucoup à découvrir…

Le site de notre hôte : L’atelier Scordatura

Quelques musiques accompagnent la diffusion de cet entretien :

J.S. Bach – Gigue de la suite pour violoncelle BWV 1008 par Sigiswald Kuijken sur un violoncelle d’épaule
Una Helmersson (1977) – Timelapse (extrait de Magnus) par Mari Samuelsen au violon
Jean Féry Rebel – 4e sonate en mi mineur (1er mouvement, « gracieusement ») par le Ricercare Consort
Lakshminarayana (L) Subramanian – Hemavathi / Tanam
Vytautas Barkauskas (1931-2020) – Deux monologues pour alto solo, opus 71 (2e monologue) par Nobuko Imai à l’alto
Antonin Dvořak – Quintette à cordes opus 77 (finale) par le Quatuor Vlach et Jakub Waldmann (contrebasse)