L’art du trombone et celui de Scriabine
La première partie de ce numéro de Mélimélomane nous permettra d’évoquer la figure d’Alexandre Scriabine. En effet l’année 2022 était celle du cent-cinquantenaire de sa naissance et nous ne l’avons guère évoqué. Nous ne pouvions achever l’année sans évoquer ce compositeur très singulier dont il se pourrait bien que le nom soit plus connu que sa musique. Aîné de Rachmaninov de quelques mois, il n’a pas atteint la renommée et la reconnaissance de celui-ci et leurs langages musicaux, tout en ayant des liens de parenté, était fort différents.
Au programme de cette première partie :
- une étude pour piano de l’opus 8, par Scriabine lui-même grâce aux rouleaux de piano mécanique
- sonate pour piano n°9, « Messe noire » – Håkon Austbø, piano
Puis, à l’occasion d’un concert mettant en avant les cuivres de l’orchestre de Montpellier, et particulièrement les trombones, nous sommes allés rencontrés Juliette Tricoire et Thomas Callaux, respectivement trombone co-solo et trombone solo de l’orchestre. Avec ces deux instrumentistes complices, nous avons évoqué la place des trombones dans le répertoire classique et au sein de l’orchestre. Occasion de découvrir un peu plus un instrument familier, impossible à confondre avec d’autres cuivres, par sa forme autant que son timbre, et peut-être, au bout du compte, assez mal connu…
Un entretien illustré par quelques musiques :
- Ferdinand David – Concertino pour trombone et orchestre, en MI b, opus 4 -Christian Lindberg, trombone, avec l’orchestre symphonique de Bamberg dirigé par Leif Segerstam
- Henri Dutilleux – Choral, Cadence et Fugato, pour trombone et piano – Christtian Lindberg, trombone et Roland Pontinen, piano
- Haendel – sonate en sol mineur (HWV 393), version avec 2 violoncelles et continuo – Natalia Khoma, Suren Bagratuni, William Heiles
- Scott Joplin – The Entertainer par le Quatuor de trombones de Paris
En conclusion, nous retrouverons Scriabine et son Concerto pour piano (le 2e mouvement) avec Vladimir Ashkenazy au piano et l’Orchestre Symphonique de Londres sous la direction de Lorin Maazel.
Animation et réalisation : Marc Ossorguine
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