Uber Eats et Glovo

Il semble qu’il se passe quelque chose d’intéressant de l’autre côté des Pyrénées.nMerci à Ludovic LAMANT auteur d’un excellent article très fourni pour Médiapart daté du 20 septembre dernier.nEn vigueur depuis août, un texte du gouvernement de Pedro Sánchez, qui pourrait être un exemple pour l’Europe, impose à Uber Eats et Glovo de salarier leurs employés.nComme souvent, dans ces « chros » extraits et commentaires sont au programme.nSur le continent européen, c’est une première : l’Espagne s’est dotée d’une « loi des livreurs ». En vigueur depuis mi-août, ce texte est en train de bousculer le monde des plateformes de coursiers. « L’application du droit du travail n’est pas optionnelle », avait lancé, pour défendre le texte au Congrès, la ministre du Travail Yolanda Díaz, annoncée comme la successeure de Pablo Iglesias pour représenter la gauche critique aux prochaines élections.nPour les conditions de travail de ces autoentrepreneurs je vous conseille un film, si vous ne l’avez pas encore vu, la plongée en enfer d’un travailleur indépendant travaillant pour une grande plateforme de distribution appartenant à un des hommes les plus riches de cette foutue planète « Sorry, we miss you » de Ken Loch.nRevenons en Espagnen« Aucun pays dans le monde n’avait osé jusqu’à présent légiférer dans ce dossier, nous sommes à l’avant-garde », avait encore insisté la communiste galicienne, avant de préciser : « Nous ne pouvons pas vendre notre âme à nos ordinateurs portables ou à nos téléphones, nous ne voulons ni chefs qui nous hurlent dessus, ni dispositifs électroniques qui nous sanctionnent. »nBien dit Madame, mais c’est le pot de fer contre le pot de terre ou David contre Goliath ? nnnnnnnn(À suivre…) Lundi 27 septembre 2021 – 10h20 / 17h15nnnnnO.Nottalen »

Les Chroniques d'Olivier NottaleSociété