Il est temps de reset le capitalisme Divergence
Comme son titre l’indique amplement, « The financial times », en français « Les temps financiers », n’est pas particulièrement un contempteur des marchés en général, et des boursicoteurs en particulier. Fondé en 1888 par un certain James Sheridan, le quotidien britannique défend depuis sa création une ligne éditoriale favorable à l’économie de marché et au libre-échange.nEconomie de marché, on le sait déjà, c’est l’idée que les marchés financiers sont indispensables pour réguler les échanges de services et de marchandises. Libre-échange, on voit ce que ça veut dire, surtout du côté du Cap d’Agde : libre circulation des biens et des services entre les frontières des états, sans que les douaniers emmerdent trop les braves commerçants qui créent de l’emploi et les boursicoteurs, pardon, les investisseurs, qui déplacent leur fortune au gré des affaires les plus jutueuses. Attention, la libre circulation des personnes, surtout des crève-la-faim qui voudraient piquer leur allocation à nos chômeurs en fin de droits, c’est pas pour demain, faut pas pousser, hein.n