La musica argentina y Alberto Ginastera

02/04/2019 4

La musica argentina y Alberto Ginastera Divergence

La musique argentine, sans renier tangos ni milongas, n’est pas toujours ce que l’on imagine. Au delà de l’exotisme latino auquel bien des musiciens ont puisé – jazzmen et autres – il existe aussi une musique que l’on peut qualifier de classique autant que de contemporaine et dont l’atypique Astor Piazzolla est sans doute la figure la plus illustre. A l’écouter, on mesure à quel point on ne peut réduire sa musique à un genre, à une identité univoque. C’est l’un des professeurs du célèbre bandéoniste que mélimélomane vous propose de découvrir cette semaine : le compositeur « classique » Alberto Ginastera (1916-1983).

Celui-ci a traversé les années agitées de l’Argentine du XXe siècle en créant une musique qui n’a jamais oublier ses racines dans la « musica criolla » tout en développant son propre monde, sa propre esthétique et son propre langage, nourri des musiques du monde autant que de celles de la Pampa argentine.

Une musique que vous pourrez entendre in vivo dans un prochain concert de l’orchestre de Montpellier avec la musique de son ballet Estancia, à la fois musique de Gaucho et – surtout – bien plus que cela.

Las músicas :

quelques mesures de Carlos Gardel, du Cuarteto Cedron, d’Astor Piazzolla et de Emerson, Lake and Palmer (Toccata – album Brain Salad Surgery, 1973)
Alberto Ginastera
- Estancia / Danza final « Malambo » (1941) par l’orchestre symphonique Simon Boliva du Venezuela, dirigé par Eduardo Mata – CD Dorian (Latin american ballets)
- Pampanea 3 – pastorale symphonique / 3e mouvement « Largo con poetica » (1954) par l’orchestre symphonique Simon Boliva du Venezuela, dirigé par Eduardo Mata – CD Dorian (Orbon, Revueltas, Ginastera)
- Concerto pour cordes, opus 33 / 2e mouvement – Scherzo fantast – presto (1965) par I Musici de Montreal dirigé par Yuli Turovsky – CD Chandos