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La fin des dessinateurs humoristiques ? Divergence
« Populisme de référence » est un article de GÉRARD BIARD publié dans le, hélas, célèbre Charlie Hebdo daté du 27 janvier 2021. Cet hebdomadaire est devenu après les attentats de janvier 2015 mondialement connu !nGérard Biard s’interroge sur l’avenir des dessinateurs « politiques » et sur la tyrannie des réseaux sociaux devenus comité de rédaction et surtout de censure de nos journaux.nLa dessinatrice COCO a réalisé la une du numéro spécial paru le 7 janvier 2020 (5 ans après les attentats) ce dessin illustre parfaitement l’article pour cette chronique.nQuelques extraits :nLe Monde, tout comme le New York Times, est ce qu’on appelle un « journal de référence ». Une sorte d’étalon de la presse noble, un modèle à suivre, le nec plus ultra de l’information vérifiée et « objective ». Un passage à la rédaction du Monde ou du NYT, ça vous pose un journaliste. Un peu moins un dessinateur, ces derniers temps… Sur ce point, on espère même que ces deux titres prestigieux ne serviront pas de référence…n nRappelons brièvement les faits. Dans la newsletter du journal, « Le Brief du Monde », ironisant sur l’affaire Olivier Duhamel et sur le commentaire pour le moins vaseux qu’en a fait Alain Finkielkraut sur LCI, le dessinateur Gorce fait dire à l’un de ses personnages : « Si j’ai été abusée par le demi-frère adoptif de la compagne de mon père transgenre devenu ma mère, est-ce un inceste ? » Tollé instantané sur les réseaux sociaux, où le dessin est accusé de mépriser les victimes d’inceste et, pour faire le poids, de « transphobie ». Ce qui engendre tout aussi instantanément les excuses de la nouvelle directrice de la rédaction du Monde pour ce dessin qui « n’aurait pas dû être publié » et qui, selon elle, « peut en effet être lu comme une relativisation de la gravité des faits d’inceste, en des termes déplacés vis-à-vis des victimes et des personnes transgenres ».Soyons clairs : la liberté de la presse, c’est aussi la liberté, pour un journal, de ne pas publier un article ou un dessin qu’il estime raté ou non conforme à sa ligne éditoriale. Mais, dans ce cas précis, le choix est fait a posteriori, sous la pression virale d’activistes psychorigides et d’identitaires de l’offense.nnnEn présentant ses excuses aux internautes offusqués, Caroline Monnot a fait passer un message clair aux lecteurs du journal, mais aussi à sa rédaction : ce sont les réseaux sociaux qui dictent la ligne éditoriale du Monde. Pas question de chiffonner…nnnnnn(à suivre…) lundi 1 février 2021 – 10h20 / 17h15nnnO.Nottalen »