Cracher, cracher, cracher dans la soupe ! Divergence
Contrairement à ce que son nom pourrait laisser penser, la société BlackRock n’est pas une officine privée créée en sous-main par la CIA pour recruter des mercenaires surarmés destinés à apporter les bienfaits de la civilisation occidentale en Afghanistan.n nnNon, la société BlackRock est une « société d’actifs », entre guillemets, « société d’actifs ». Késako ? Eh bien, en gros, la société BlackRock, sous la houlette de son PDG, Larry Fink, place l’argent de ses clients sur toutes les places financières du monde. Et je ne vous parle pas de la succursale de Maubeuge du Crédit du Nord. Non, je vous parle d’une société de 14 000 salariés qui gère plus de 6000 milliards de dollars d’actifs, ce qui fait de Larry et de sa bande rien moins que le premier investisseur mondial. Ça en fait du monde, d’autant plus que, il faut le reconnaître, les clients de BlackRock ne sont pas tous des milliardaires, et qu’il y a parfois des gens comme vous et moi dedans. Enfin, surtout vous.n nnnAutant dire que quand Larry Fink parle, comme disait Michel Audiard, les gens l’écoutent. Surtout que le gars ne parle pas souvent, si ce n’est dans la lettre annuelle qu’il envoie aux dirigeants des sociétés dont BlackRock possède, sous forme d’actions, une part du capital.nnnnDiffusion lundi 26 novembre 2018 – 10h40 / 17h40nnnY.Desrichard«