Plastiques et couleuvres quataris Divergence
Il y a trente ans, le groupe de rock nantais Elmer Food Beat, qui est au rock français ce que les galettes au sarrasin fourrées au Nutella sont à la gastroentérite, sortait un tube désormais repris dans les soirées vintage, « Le plastique c’est fantastique ». C’était le bon temps où les tubes s’appelaient « Daniela » ou « La caissière de chez Leclerc », bien avant que les affres de touche-pipi des pseudo-chanteurs boboisés issus de « The voice » ne deviennent l’alpha et surtout l’omega de la soupe radiophonique ordinaire. Enfin bref.nn nnTrente ans plus tard, les faux-culs nantais ont repris la musique, mais changé les paroles en « Le plastique c’est dramatique ». Il faut dire que, selon une étude européenne et pour s’en tenir à notre bon vieux continent, 176 000 tonnes de microplastiques, des particules de petite taille et d’autant plus nocives, partent dans la « nature », entre guillemets nature, chaque année. Une bonne partie provient de l’usure des pneus de voiture et, plus curieux, du marquage au sol des routes. Une autre partie est délibérément inclue dans divers produits par les industriels, par exemple, je vous jure que c’est vrai, les microbilles des lotions exfoliantes pour la peau, des détergents, des médicaments, des granulés d’engrais, et même des pelouses artificielles, j’y reviens.nnnnnDiffusion lundi 19 octobre 2020 – 10h40 / 17h40nnnnY.Desrichard«