Limpact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité Divergence
Aujourd’hui nous vous emmenons aux racines de l’érosion de la biodiversité si tant est que nous puissions encore parler d’érosion tant les chiffres eux nous parlent d’effondrement.nnn En 2021 l’Office français de la biodiversité et la ligue pour la protection des oiseaux constataient le déclin d’environ 30% des populations d’oiseaux en France en seulement 30 ans. La même année, le CNRS par la voix de Philippe Grandcolas évoquait « l’apocalypse des insectes » avec une chute de leurs populations pouvant aller jusqu’à 80 % dans certaines régions françaises. Même constat pour les amphibiens avec 32 % d’espèces menacées d’extinction, quant l’Union mondiale pour la nature affirmait en 2021 encore, qu’au moins un tiers des espèces de mammifères étaient elles aussi en danger. Les causes de cette érosion nous les connaissons, nous les connaissons même très bien puisqu’il s’agit de nos activités à nous humains, au premier rang desquelles l’utilisation massive de produits phytopharmaceutiques. nnnnChaque année entre 55 000 et 70 000 tonnes de substances actives phytopharmaceutiques sont vendues et utilisées sur le territoire français. En 2020 les ministères de l’environnement, de l’agriculture et de la recherche ont commandé à l’INRAE et à l’Ifremer, une étude sur l’impact des produits phytopharmaceutiques sur la biodiversité et les services écosystémiques depuis leur zone épandage jusqu’au milieu marin. Sans surprise ce rapport présenté le 5 mai dernier confirme que l’ensemble des milieux terrestres, aquatiques et marins sont contaminés par ces produits. On vous en parle en détails avec notre invité Wilfried Sanchez. Il est directeur scientifique adjoint de l’Institut Français de Recherche pour l’Exploitation de la Mer, l’Ifremer pour les intimes.nnnnnnnnnDiffusion mercredi 25 mai 2022 – 18h00nRediffusion jeudi 26 mai 2022 – 12h00nnnnAnimation L.Lecherbonnier / A.PeriaultnRéalisation A.Floc’h«