LHorloger harpiste, le marchand darmes et les Barbiers Divergence
Le Barbier de Séville revient sur la scène de l’opéra de Montpellier, un barbiere di qualità », n’en doutons pas et sur lequel on ne risquera nul « air de la calomnie » ! Mélimélomane profite de cette occasion pour se livrer pour évoquer la vie tumultueuse – un véritable roman picaresque – de l’auteur de la pièce à l’origine de plusieurs opéras et ballets, Pierre Augustin Caron, dit Monsieur de Beaumarchais.nSuccessivement horloger, harpiste, espion ou marchand d’armes, toujours entrepreneur et affairiste ambitieux, il sera aussi éditeur et pionnier du droit d’auteur. Le Barbier de Séville ou La Précaution inutile – créé en 1876 – n’est que la première pierre d’une trilogie qui comptera aussi Le Mariage de Figaro ou La Folle journée et Le Nouveau Tartuffe ou la Mère coupable. La dernière pièce sera mise en musique par Darius Milhaud das un opéra un peu oublié. Quant au Mariage de Figaro, il deviendra Le Nozze di Figaro sous les plumes de Mozart et de son librettiste Da Ponte.nC’est apparemment le Barbier qui inspira le plus les musiciens : avant même le chef d’œuvre de Rossini, il y eu Friedrich Benda (1776), Giovanni Paisiello (1780), Peter Schulz (1786), Nicoló Isouard (1796), Jean-Baptiste Blache et Louis Antoine Duport (1806) puis Francesco Morlacchi (1816), créé à quelques semaines d’intervalle du grand-oeuvre de Rossini.nC’est à la rencontre de toutes ces histoires et de quelques unes de ces œuvres que Mélimélomane vous invite cette semaine.nnnla playlistn
nDes remarques, idées, propositions ?… → melimelomane@zaclys.netnnnDiffusion : mardi 29 septembre 2020 15h03nRediffusion : dimanche 4 octobre 2020 9h30nnAnimation et réalisation : Marc Ossorguinen »