Au fil de l'eau maos
Alors que l’automne s’installe, le changement climatique reste d’une actualité dont on peut dire, sans aucun humour, qu’elle est brulante. Même si les fluctuations de la météo ont imposé à certains des journées grises et fraiches pas vraiment de saison, le climat nous a imposé pour sa part de périodes de canicule et de sècheresse dont le caractère exceptionnel l’est de moins en moins. L’eau, ce bien précieux que certains s’accaparent en estimant qu’il n’appartient à personne devient une ressource dont l’on peut manquer, y compris sur le long terme et dans nos régions dites tempérées. Les guerres pour l’eau sont bien une réalité et le manque d’eau, d’accès à de l’eau simplement potable, met déjà des millions d’humains sur les routes et les chemins pour vivre en des pays où elle est moins rare, moins empoisonnée, et peut-être, peut-être mieux partagée…
Le rapport avec Mélimélomane et la musique ? C’est que l’eau, ce n’est pas seulement un assemblage de deux molécules d’hydrogène et d’une molécule d’oxygène… Dans l’eau, il y a aussi de l’imaginaire, des symboles, des mythes et des légendes, des peurs et rêves… Le philosophes Gaston Bachelard s’était saisi de ces dimensions lorsqu’il écrivit l’eau et les rêves en 1940-41.
Nombre de musiciens ont aussi été sensibles à l’eau, celles des mers et des océans, mais aussi celle des fontaines, des fleuves et rivières, des lacs… ou même celle des orages, des nuages ou de la pluie.
Au programme :
Diffusions : dimanche 1er octobre 2023 (9h30) et mardi 3 octobre (15h)
Animation et réalisation : Marc Ossorguine