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Si l’on veut atteindre le chiffre de 30% d’aires marines protégées qui ne soient pas des aires marines de papier, il faudra attendre un peu. On attend effectivement de 2026, du Congrés Mondial de l’UICN , et de l’accord BBNJ sur la haute mer, une définition précise de la forte protection qui interdirait le chalutage par des bateaux industriels de 150m de long qui ratissent tout sur leur passage souvent pour en faire de la farine qui ira nourrir d’autres poissons élevés en aquaculture.

A l’UNOC à Nice on a discuté longuement de ces parcelles de mer solutions parmi d’autres pour protéger la biodiversité marine. Plusieurs pays se sont déjà engagés dans cette voie et
notamment la Grande Bretagne qui a annoncé son intention d’interdire le chalut de fond dans ses 41 aires marines protégées. En face, la France posséde plus de 500AMP mais répondant à onze définitions (parcs naturels, parcs nationaux, réserves…) . Il faut faire le ménage.

Notre invité , Gilbert David, directeur de recherches à l’IRD (ex Orstom), dès 2003 participe à leur construction à la Réunion après avoir œuvré dans le Pacifique. Pour lui, une condition est indispensable à la création d’une AMP : le dialogue et le consensus entre acteurs. Ensuite vient la gouvernance : comment protéger cet accord ? Avec quels moyens techniques et financiers. Un débat qui vient tout juste d’être relancé et qui aura aussi des incidences sur la pêche .

 

En savoir plus :
https://shs.cairn.info/publications-de-gilbert-david–55824?lang=fr
https://fondationtaraocean.org/education/visioconference-iles-vulnerables-13-18-ans/
https://www.enmetamorphose.com/?p=6220

 

Diffusion vendredi 20 juin 2025 – 12h00

Rediffusion dimanche 22 juin 2025 – 18h00

 

Animé par la journaliste D.Martin-Ferrari

Réalisation A.Rollet


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