play_arrow
COP 16
-
play_arrow
COP 16 Divergence
Jusqu ‘au dernier jour, la COP 16, la plus grande conférence mondiale pour la biodiversité a été marquée par un bras de fer entre le nord et le sud sur le plan financier. A défaut de la création d’un nouveau fonds mondial comme le réclamaient le Brésil, l’Afrique et l’Asie, plus de 400 millions de dollars ont été versés au fonds mondial pour la biodiversité (GBFF), dont 5M versés par la France. Un accord spécifique a été signé pour permettre au Gabon la mise en œuvre de son plan de conservation.
Le débat pour l’accès des peuples autochtones aux ressources génétiques reste en débat car il faut garantir la sécurité juridique pour les utilisateurs des ressources même numérisées, tout en maintenant l’accès libre aux données pour la recherche.
Un enjeu particulièrement important, notamment en matière de justice environnementale et de transition juste, puisqu’il déterminera notamment la capacité des pays en développement à tirer profit de leurs ressources naturelles face aux multinationales qui exploitent ces ressources.
L’objectif de protection de 30% des terres et de 30% des mers n’a pas été atteint. “17,6% des terres et des eaux intérieures et 8,4% des océans et des zones côtières se trouvent désormais dans des zones protégées et conservées”, énonce Inger Andersen, directrice exécutive du PNUE, lors de la présentation du rapport. Un bilan mitigé qui traduit une progression trop lente dans la mise en œuvre des aires.
IL faut accélérer si l’on veut y parvenir avant 2030.
Diffusion vendredi 1 novembre 2024 – 12h00
Rediffusion dimanche 3 novembre 2024 – 18h00
Animé par la journaliste D.Martin-Ferrari
Réalisation T.Chevalier
