De la nature et de la musique Divergence
1895-96nnnAlors que la société industrielle et technicienne affirme de plus en plus son triomphe, et que le XIXe siècle est en train de « passer la main », Gustav Mahler, alors âgé de 35 ans, chef d’orchestre et directeur d’opéra à Hambourg, se livre avec passion et bonheur à la composition de sa troisième symphonie. Une œuvre gigantesque (l’une des plus longue symphonie de tout le répertoire, environ 1h30 !) qui le traverse et le transporte. Réfugié pendant deux étés dans son « haüschen » (sa « maisonnette ») au bord d’un lac, en pleine nature, il met la nature en musique. nnAu tout jeune Bruno Walter(qui sera son disciple et collègue au théâtre de Vienne peu après) qu’il a invité à Steinbach et qui admire le paysage il affirme : « Ce n’est pas la peine de regarder – j’ai déjà mis tout cela en musique ! ».n Une symphonie qui nous fait voyager dans le mystère de la nature, nous immerge au cœur de ses forces et puissances et nous mène à l’humain et au delà, par le pouvoir des notes et des rythmes.n Un voyage auquel vous pouvez vous préparez un peu avec Mélimélomane et que vous pourrez faire en direct avec l’Orchestre de Montpellier et Michael Schønwandt le 8 février (20h, Opéra Berlioz/Le Corum).n n A l’audition des extraits de trois versions (sur les 100 ou 150 que l’on peut trouver) :n
n lectures extraites de :n
nnnnDiffusion mardi 29 janvier 2019 – 15h03nRediffusion jeudi 31 janvier 2019 – 15h03 / dimanche 3 février 2019 – 9h30nnnnAnimation M.OssorguinenRéalisation B.Bertrand«